S’il y a bien un diagnostic à ne pas oublier pour mettre en vente ou en location une maison ou un appartement, c’est le DPE. Ce document doit être présent dans tous les DDT. Mais attention, depuis le 1er juillet 2021, le mode opératoire pour le réaliser et les documents qui en sont issus ont profondément évolué. Le professionnel certifié qui évalue le logement doit ainsi s’appuyer sur une méthode 3CL tenant compte des nouveaux usages et de données locales actualisées. Le rapport et les préconisations de travaux qu’il rédige font également appel à plus de schémas et de tableaux pour faciliter leur compréhension.
Enfin, les performances du logement sont résumées sous forme d’une note calculée sur le principe du double-seuil. La note retenue est la plus basse entre performances énergétiques et émissions de gaz à effet de serre. La réforme du DPE a entraîné une diminution de la durée de validité de tous les diagnostics de performance énergétique établis avant la date du 1er juillet 2021. En revanche, les diagnostics DPE réalisés depuis cette date conserve une durée de validité de 10 ans.
Le DPE de plus en plus consulté
Une bonne note de DPE étant synonyme de factures d’énergie moins élevées, les acheteurs et les locataires se montrent attentifs à ce diagnostic. Et cet intérêt risque d’être croissant. Les annonces immobilières doivent ainsi maintenant afficher les étiquettes climat et énergie mais aussi la facture théorique annuelle. De plus, elles doivent comporter une mention spécifique si le logement est considéré comme passoire énergétique (note F ou G). Les propriétaires vendeurs ou bailleurs ont aussi tout intérêt à s’intéresser de près au DPE. Il sera en effet bientôt impossible de mettre en location une passoire énergétique. De même la vente d’une maison notée F ou G nécessite au 1er septembre 2022 un diagnostic complémentaire, l’audit énergétique. Assurez-vous d’avoir un DPE conforme à la réglementation en faisant appel à un professionnel certifié et de confiance.